Facturation électronique : tout ce qu’il faut anticiper dès maintenant

Réforme 1er juillet 2024 facturation électronique entreprises

La dématérialisation des factures, une obligation pour 2024 !

En juillet 2024, l’ensemble des entreprises devra être passé au système de facturation électronique en France. Si son déploiement va s’étaler dans le temps, certaines décisions sont d’ores et déjà à trancher pour que la mise en place de ce nouveau système se fasse de manière fluide dans votre entreprise.

La facturation électronique, ça vous parle ? Pas trop ! Attention, ce sujet doit vous préoccuper dès maintenant. Et pour cause : une vraie révolution est en marche.

Depuis le 1er janvier 2017, les entreprises sont tenues d’envoyer leurs factures à destination du secteur public en format électronique. De même, toutes les entités publiques de l’Union européenne sont tenues d’accepter les factures électroniques qui leur sont adressées. En France, cela se fait via la plateforme ChorusPro, portail unique pour adresser toutes les entités publiques.

Entre 2024 et 2026, les entreprises devront être en mesure d’envoyer leurs propres documents électroniquement. La loi introduit l’obligation de facturation électronique dans les échanges entre entreprises assujetties à la TVA, établies en France.

 

Tout savoir sur la facture électronique : Vrai / Faux

 

Choisir une plateforme adaptée à la dématérialisation des factures

Or, recevoir une facture sous format électronique nécessite la mise en place d’un système adapté pour attribuer une valeur probatoire au document. Au regard de l’administration fiscale, la facture constitue un document fondamental justificatif de la collecte de TVA pour le fournisseur et de sa déductibilité pour le client.

L’ordonnance du 15 septembre 2021 qui régit l’application de ce nouveau système prévoit que les entreprises pourront librement choisir de recourir soit à des Plateformes Dématérialisées Partenaires immatriculées auprès de l’administration et régulièrement auditées, soit directement au portail public de facturation qui s’appuiera sur la plateforme ChorusPro qui assure déjà l’échange dématérialisé des factures du secteur public.

Facturation électronique : Anticiper avant le 1er juillet 2024

« Les entreprises doivent réfléchir dès maintenant à la solution la plus adaptée à ces nouvelles démarches, assure Philippe Rocuet, Directeur Général de AGS Records Management. La mise en place d’une solution s’anticipe, d’autant plus que toutes les entreprises vont devoir s’y mettre en même temps ».

Le choix doit être fait avec attention, car le processus ne s’arrêtera pas à la réception de la facture électronique. Une obligation d’émettre les factures par voie électronique ainsi que certaines de leurs données à l’administration fiscale s’imposera aux entreprises de manière progressive entre 2024 et 2026.

  • Au 1er juillet 2024, les grandes entreprises devront pouvoir recevoir et transmettre une facture électronique.
  • Au 1er janvier 2025, ce sera au tour des entreprises de taille intermédiaire,
  • Au 1er janvier 2026 aux PME et microentreprises.

Ainsi à partir de cette date, toutes les entreprises françaises seront en capacité d’envoyer et de recevoir des factures électroniques.

Cette obligation commune à tous les pays européens est déjà mise en place dans plusieurs voisins de la France, comme l’Italie. Ses principaux bénéfices reposent sur une réduction des coûts de traitement, un meilleur respect des délais de paiement, une traçabilité accrue et de nouvelles possibilités en matière de gestion de trésorerie.

Passer à la facturation électronique pour un gain de compétitivité réel

Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics, assurait le 10 février qu’« environ 1,5 million de PME disposent encore d’un circuit de facturation sous format papier ».

Pour ces structures, le coût de la facture papier représente plus de 10 euros, alors que celui de son équivalent électronique est inférieur à 1 euro (cycle de vie et archivage inclus). « La dématérialisation représentera un gain de compétitivité minimum de 4,5 milliards d’euros sans compter les bénéfices en termes de lutte contre les retards de paiement qui grèvent régulièrement la trésorerie des entreprises », a précisé le ministre.

La généralisation de la facturation électronique aux entreprises a pour objectif de simplifier la vie des entreprises et de renforcer leur compétitivité grâce à l’allègement de la charge administrative, de simplifier, à terme, leurs obligations déclaratives en matière de TVA grâce à un pré remplissage des déclarations. Elle devrait aussi permettre de mieux détecter la fraude, au bénéfice des opérateurs économiques de bonne foi et d’améliorer la connaissance en temps réel de l’activité des entreprises.

 

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